poésie

  • Mes lapsus

    Liste que je compléterai avec le temps. Tu diras aux dragons (garçons)J’ai essayé d’interpréter mes lèvres (rêves)Ce n’est pas une grosse porte (perte)Tu as regardé dans la photo ? (le frigo) En parlant d’ambition demeurée (démesurée) Je les ai laissés dans le miroir (tiroir)C’est une douleur (un dollar) Il a peint les nerfs de tous…

  • Triste buisson humain

    Quelques sonnets de Marie-Anne Bruch, tirés du recueil Feue l’étincelle, publié dans Triptyque. Autoportrait sans miroir I. Je passe Je suis la femme transparente,Celle qu’on efface sans bruitEt qui s’en va comme l’eau fuit,Pâle à trente ans comme à soixante. Je suis la femme murmuranteQui propose son faible appuiEt cause juste un brin d’ennuiAux esprits…

  • Calendrier des couleurs

    Ma série sur les couleurs s’est matérialisée. Je remercie tous ceux qui l’ont encouragée par leurs lectures, leurs partages et leurs commentaires. Elle est maintenant disponible chez l’imprimeur. Pour en recevoir, vous pouvez aussi m’écrire à josephinelanesem @ gmail.com, en précisant votre nom et adresse. Je m’engage bien entendu à ne les communiquer à personne…

  • Livre-mage

    « Je te vois, rose, livre entrebâillé,qui contient tant de pagesde bonheur détailléqu’on ne lira jamais. Livre-mage,qui s’ouvre au vent et qui peut être lules yeux fermés…,dont les papillons sortent confusd’avoir eu les mêmes idées. » « Abandon entouré d’abandon,tendresse touchant aux tendresses…C’est ton intérieur qui sans cessese caresse, dirait-on ;se caresse en soi-même,par son propre reflet éclairé.Ainsi…

  • Formes de la mélancolie

    Il existe plusieurs types de mélancolie. Je ne me reconnais pas dans celle d’un Cioran, au point que je doute qu’elle en soit une et ne parviens pas à le prendre au sérieux. Il adopte des poses, douloureuses certes, mais cela reste de la pose, vaguement ridicule, surtout quand le sujet est si grave. Avec…

  • Il fait tant de solitude

    Alejandra, on se connaît trop pour que je sache te présenter. Tu auras toujours une chambre dans mon cœur, personne d’autre n’a le droit d’y entrer, tu peux y revenir quand tu le souhaites. Tes poèmes recouvrent les murs. Il y a à la fenêtre la nuit et le lilas. Aucun jour ne viendra te…

  • Nous voudrions ne pas porter de haine

    Jaccottet est le poète de la respiration comme Artaud est celui de l’éructation. Il nous apprend à apprécier les pauses et les distances. Sa patience explore l’espace sans le remplir. Poésie aussi dense qu’aérée, où l’épaisseur des choses est leur transparence. Sagesse du retrait et de l’attention, autre nom de l’amour. * Nous voudrions garder…

  • Icare

    Scène entre Icare et son père Dédale. Extrait d’une pièce de théâtre intitulée Adolescences, que je ne sais si publier, ici ou ailleurs. En vol. Dédale. Attends-moi. Tu ne sais pas où tu vas, tu n’as pas la moindre notion de géographie.Icare. Pour une fois que je vous dépasse.Dédale. Comment arrives-tu à cette vitesse stupéfiante ?…

  • Défense de la science

    Comment manquer une occasion de discréditer le postmodernisme ? Chomsky m’en donne une dans un bel article, intitulé Science et rationalité, où il s’efforce de répondre aux critiques de la science, de la logique et de la rationalité, commençant par remarquer assez drôlement : « Pour ma part, s’il faut être honnête, je ne vois pas qu’il y…

  • L’antidote au postmodernisme

    Pire qu’une imposture, le postmodernisme est une pathologie, une peste de la pensée contre laquelle nous devons développer des anticorps et rien de mieux pour nous en pourvoir que de lire Jacques Bouveresse. Il est exactement l’inverse de ses adversaires : rigoureux, informé, précis, nuancé, se pliant à la logique comme aux faits. Bref, il est…

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