J. K. Rowling, our queen

J. K. Rowling continue de défendre les droits des filles et des femmes, dernièrement lors de la journée qui leur est dédiée, en prenant position contre le projet de loi du gouvernement écossais, qui amènerait toute personne à s’identifier par le sexe qu’elle souhaite, sans aucune contrainte. Sans surprise, la foule des imbéciles heureux qui se croient à la pointe de l’humanité et du progrès se déchaîne contre elle. Ils se croient si vertueux, eux qui révèlent à chaque prise de parole l’étendue de leur ignorance, de leur bêtise et de leur bassesse. Leur esprit est si ouvert que leur cerveau est tombé, disait Magdalen Berns. Mais le cœur même, je peine à le trouver. Lui aussi, à force de le retirer de leur poitrine pour montrer comme il est plus grand que celui du voisin, ils ont dû l’égarer. Aujourd’hui, on croit que la vertu consiste à avoir telle ou telle opinion. Non, la vertu réside dans le comportement et je n’en vois aucune trace chez ces gens qui s’acharnent contre une femme que caractérisent comme toujours, dans ses livres comme dans la vie, le courage et la compassion. Cette compassion dont on l’accuse de manquer, elle en a bien plus que ceux qui la portent au bûcher. Toutes les féministes radicales s’expriment depuis cette compassion, qui devient colère face à la souffrance insoutenable que répandent le transactivisme et l’idéologie du genre, partout où ils passent et se propagent. On remarque souvent que ces féministes sont jugées – huées, harcelées, ostracisées. On se demande rarement comment elles jugent leurs adversaires. Je vais vous le dire en ce qui me concerne. Il me vient un sentiment que je préférerais ne pas avoir : le mépris. Quantité de gens et plus généralement toute une tendance politique, dont j’estimais les avis, auxquels même je soumettais mon avis, se trouvent manquer des qualités les plus simples de la pensée et de la morale. Ils prétendent guider et informer, agir en éclaireurs, mais semblent privés du sens le plus commun, celui de notre humanité. Ils ne sont plus pour moi qu’un désagréable bruit de fond, aucune de leurs paroles ne fait le moindre sens et ils feraient mieux de se taire : un jour, ils découvriront à quel point ils se sont ridiculisés.  


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Commentaires

4 réponses à « J. K. Rowling, our queen »

  1. Avatar de Girard A

    J’adhère à votre réflexion et entends votre ressenti de mépris nuancé avec précaution car c’est peut être quelque chose qui doit aussi habiter ceux dont le cerveau est tombé.
    Je trouve que c’est sain qu’il y ait des expressions qui remettent le monde à l’endroit. On marche sur la tête

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    1. Avatar de Joséphine Lanesem

      Je suis d’accord avec vous ! J’aimerais ne pas ressentir ce mépris, qui est partagé, comme vous le remarquez, et risque d’envenimer les échanges. Je pense qu’il passera. Il n’est qu’une réaction immunitaire à la dissolution dans le non-sens, mais je préfère l’avouer et ne pas me faire passer pour meilleure que je ne suis, arbitre neutre et distanciée des débats.

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  2. Avatar de toutloperaoupresque655890715

    Tout à fait d’accord avec toi, Joséphine.
    Clouer J.K.Rowling au pilori, c’est ignorer complètement son message et les valeurs qu’elle porte.

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    1. Avatar de Joséphine Lanesem

      Oui, et son message passe malgré tout. La vérité a un pouvoir que ses détracteurs ont oublié.

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